Contenu
- Synopsis
- Jeunesse
- Mariage et enfants
- Succession et Résistance
- Réformer la politique intérieure
- Relations étrangères
- Fin du règne et la mort
Synopsis
Marie-Thérèse est née le 13 mai 1717 à Vienne, en Autriche. En 1740, elle succéda au trône des Habsbourg. En résistance, l’armée de Frédéric II a envahi et revendiqué la Silésie. La guerre a pris fin en 1748, après quoi elle a réformé son gouvernement et son armée. En 1756, Frédéric II a mené la guerre de Sept Ans contre elle. En 1765, elle nomma son fils son régent. Elle est décédée le 29 novembre 1780 à Vienne, en Autriche.
Jeunesse
L'empereur du Saint-Empire romain, Charles VI, et son épouse, Elisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel, ont accueilli leur première fille, Maria-Thérèse, le 13 mai 1717. Elle est née au palais Hofburg à Vienne, en Autriche.
Le père de Marie-Thérèse était le dernier héritier du trône de Habsbourg. Ainsi, avant sa naissance, craignant de ne pas avoir un fils, Charles VI a réformé la loi salique, qui empêchait toute héritière de succéder à son père. En 1713, il décréta la Pragmatic Sanction pour garantir le droit du trône à la mort de sa fille aînée, à condition qu’il n’ait jamais eu de fils. En 1720, Charles travailla sans relâche pour obtenir le soutien de la sanction de ses terres de couronne et de plusieurs grandes puissances européennes. Au fil du temps, ils ont accepté à contrecœur d'honorer la sanction.
L’éducation et l’éducation de Marie-Thérèse étaient typiques de celles d’une princesse à l’époque. Ses études portaient sur des compétences frivoles qui convenaient à une jeune femme noble. Malgré le fait que Marie-Thérèse, qui n'avait en réalité toujours pas de frère, allait probablement hériter du trône des Habsbourg, elle connaissait mal les affaires de l'État.
Mariage et enfants
Charles VI avait encouragé Charles VI, son conseiller de confiance, à marier Marie-Thérèse à un prince puissant. Au lieu de cela, Charles VI a permis à sa fille de se marier par amour. En 1736, Marie-Thérèse et son bien-aimé duc Francis Stephen de Lorraine, en France, se sont mariés. Puisque la Lorraine pouvait potentiellement être intégrée à l'empire des Habsbourg, le duc François apaisa la France en concédant le commerce de sa province contre la Toscane, dont la valeur était considérablement moindre.
Au cours de son mariage, Marie-Thérèse allait donner naissance à une couvée considérable. Ses 16 enfants étaient composés de 5 fils et 11 filles, dont la future reine de France, Marie Antoinette.
Succession et Résistance
En octobre 1740, Charles VI est décédé. Il était temps pour Marie-Thérèse, alors âgée de 23 ans, de succéder au trône des Habsbourg. Les sujets de ses terres de la couronne - les duchés autrichiens et les Pays-Bas, ainsi que la Bohême et la Hongrie - s'empressèrent d'accepter Marie-Thérèse comme leur impératrice. Mais Marie-Thérèse doit immédiatement faire face à la résistance de puissances européennes qui avaient auparavant accepté la sanction pragmatique de son père. Sous la direction de Frédéric II, roi de Prusse, ces puissances formèrent une coalition contre Marie-Thérèse.
En décembre de la même année, l’armée de Frédéric II envahit la Silésie, une province autrichienne, et la revendiqua pour son royaume. La Bavière et la France ont ensuite emboîté le pas en envahissant les territoires des Habsbourg, ce qui a entraîné un conflit de huit ans surnommé la guerre de succession d'Autriche. La guerre prit fin en 1748 lorsque l'Autriche fut contrainte de laisser la Prusse garder la Silésie et d'accepter la perte de trois de ses territoires italiens au profit de la France.
Réformer la politique intérieure
Au cours de la guerre de succession d'Autriche, Marie-Thérèse n'avait jamais trouvé de général suffisant. Elle a également eu du mal à trouver des hommes capables de s'aligner sur l'empire des Habsbourg, à l'exception de quelques administrateurs qu'elle avait réussi à nommer.
Une fois la guerre terminée, Marie-Thérèse entreprit de réformer le gouvernement des Habsbourg, le comte Frederick William Haugwitz, exilé en Silésie, prenant la tête des efforts. Les efforts de réforme de Haugwitz se concentraient principalement sur la centralisation du pouvoir de l’empire. Il assigna un ministère conjoint à la Bohême et à l'Autriche et prit le pouvoir aux États provinciaux. En conséquence, les territoires touchés ont donné à l'armée affaiblie de l'Autriche une puissance militaire nettement supérieure. L’Autriche a également tiré parti de la richesse produite par les industries de ces provinces.
Marie-Thérèse a également permis à Haugwitz de mettre fin aux négociations annuelles sur les ressources avec les domaines de l’empire en faveur d’une réunion qui ne se négocie qu’une fois par décennie. Au cours de cette décennie, les domaines paieraient des taxes annuelles au gouvernement central. En outre, Marie-Thérèse a réorganisé plusieurs fonctions gouvernementales en les combinant dans un répertoire général centralisé.
Relations étrangères
L’augmentation des revenus et des économies de coûts résultant des réformes intérieures de Maria Theresa et de Haugwitz ont également permis de renforcer l’armée de l’empire des Habsbourg. Bien que ce fût le temps de la paix, Marie-Thérèse vit la nécessité de se préparer à une seconde guerre imminente avec Fredrick II, alors qu'il cherchait à défendre la Prusse contre l'alliance nouvellement formée de l'Autriche avec son ancien ennemi, la France.
En 1756, Fredrick II mena de nouveau la guerre contre l’empire de Marie-Thérèse. Son attaque a culminé lors de la guerre de Sept Ans, au cours de laquelle Marie-Thérèse a tenté de récupérer la Silésie. En 1762, à la mort de l'impératrice Elisabeth, la Russie, l'un des plus grands alliés de l'Autriche dans la guerre, se retire. Parce qu’il était clair que la dynastie des Habsbourg ne pourrait pas gagner la guerre sans ses alliés, en 1763, Marie-Thérèse et Fredrick II ont convenu d’un traité de paix à la condition que la Prusse obtienne le maintien de la Silésie.
Fin du règne et la mort
En 1765, le mari de Marie-Thérèse, Francis Stephen, décède. À sa mort, Marie-Thérèse nomma son fils aîné, Joseph II, empereur et corégent. Les deux se sont souvent affrontés dans leurs croyances. Après avoir envisagé sa propre abdication et finalement rejeté l’idée, Marie-Thérèse a permis à Joseph de prendre le contrôle des réformes de l’armée et de se joindre à Wenzel Anton, prince de Kaunitz-Rietberg, pour déterminer la politique étrangère de l’empire.
Bien que Marie-Thérèse ait eu soif de paix et de diplomatie, la Guerre de Succession de Bavière a éclaté pendant la co-régence entre la mère et son fils, qui a duré de 1778 à 1779.
Maria Theresa est décédée le 29 novembre 1780 au palais de la Hofburg à Vienne, en Autriche, où elle régnait depuis quatre décennies, laissant ainsi une base solide aux générations futures de l'empire familial. Avec sa mort, Joseph II assuma l'entière responsabilité en tant que Saint Empereur.