Contenu
- Qui était Marie Madeleine?
- Marie Madeleine selon la Bible
- Marie Madeleine selon l'Église chrétienne occidentale
- Histoire révisionniste de Marie-Madeleine
- Marie Madeleine selon les évangiles gnostiques
- Interprétations modernes
Qui était Marie Madeleine?
Marie-Madeleine était une figure du Nouveau Testament de la Bible qui était l'un des disciples les plus fidèles de Jésus et aurait été la première à être témoin de sa résurrection. Alors que l'Église chrétienne occidentale la décrivait comme un pécheur repentant pendant des siècles, de nouvelles recherches ont contesté cette interprétation, et la découverte des évangiles gnostiques, y compris de l'Évangile de Marie, décrit Marie comme un spiritualiste sage éclairé et favorisé par Jésus.
Marie Madeleine selon la Bible
Un des disciples les plus célèbres de Jésus, la plupart de ce que nous savons de Marie Madeleine provient principalement des Evangiles du Nouveau Testament. On pense qu'elle est d'origine juive, bien que sa culture et ses mœurs soient celles d'un païen. Son nom, «Madeleine», vient de sa ville natale de Magdala.
Les évangiles canoniques de Matthieu, Marc, Luc et Jean placent Marie comme témoin de la crucifixion, de l’inhumation et de la résurrection de Jésus. Les références évangéliques ne parlent principalement que de sa présence et des actions rudimentaires lors de ces événements; ils ne décrivent pas sa personnalité, son histoire ou son caractère. Cependant, au fil des siècles, la doctrine chrétienne occidentale, l'art et la littérature de la Renaissance et les médias modernes ont décrit Marie comme une prostituée, amoureuse du Christ et même de sa femme.
Marie Madeleine selon l'Église chrétienne occidentale
La notion de Marie-Madeleine en tant que pécheur repentant est devenue l'opinion généralement acceptée dans le christianisme occidental à la suite d'une homélie prononcée par le pape Grégoire Ier en 591. Il a hautement apprécié sa dévotion et son amour de Jésus, mais l'a également qualifiée d'anonyme. pécheur avec parfum dans l'évangile de Luc (7: 36-50) et comme Marie de Béthanie, soeur de Marthe et Lazare. Le pape a également cité les évangiles de Luc (8: 1-3) et de Marc (16: 9) qui font brièvement référence au Christ débarrassant Marie de «sept démons». Le pape Grégoire a supposé que les sept démons étaient les sept péchés capitaux, rendre Mary non seulement coupable de convoitise, mais aussi d'orgueil et de cupidité.
Il est important de noter que cette image n’est pas acceptée par la religion orthodoxe orientale, qui considérait Marie-Madeleine comme une disciple dévouée du Christ. Cependant, en tant que pécheur repentant, Marie s'est solidifiée dans la théologie médiévale occidentale, axée sur la pénitence, et a prospéré en Europe au cours des 1400 prochaines années. L'art chrétien occidental du Moyen Âge et de la Renaissance représentait généralement Marie vêtue de façon extravagante, même suggestive, en contraste frappant avec les femmes plus modestement vêtues de son époque. Dans certaines peintures, elle est montrée nue (notamment par l'artiste Titian), discrètement recouverte de longs cheveux blonds.
Histoire révisionniste de Marie-Madeleine
Cette version de Marie-Madeleine a été contestée en 1518 par l’humaniste français Jaques Laefevre d’Etaples, qui s’est opposé à la confusion entre les deux Mary et à la pécheuse sans nom qui figure dans l’Évangile de Luc. Cette théorie reçut un certain soutien mais aussi beaucoup d’opposition. En 1521, les théologiens français condamnèrent formellement le point de vue de Triples.
En 1969, le calendrier romain général a mis fin à la question de la composite Marie lorsqu'elle a identifié les différentes dates pour Marie, Béthanie et le pécheur non identifié dans l'évangile de Luc.
Marie Madeleine selon les évangiles gnostiques
À partir de 1896, des théologiens et des archéologues ont découvert des manuscrits fragmentaires appelés «évangiles gnostiques». L’Évangile de Marie, qui aurait été écrit au 3ème siècle, révèle une Marie-Madeleine ayant une relation privilégiée avec Jésus et une compréhension plus profonde de ses enseignements. L’Évangile de Philippe décrit la relation de Marie avec Jésus comme un partenaire, un associé ou un compagnon. Cela a été interprété comme signifiant que leur relation était intime.
Qu'en est-il de la vie de Marie après Jésus? Aujourd'hui, elle est considérée comme une sainte par les églises catholique, orthodoxe, anglicane et luthérienne, bien que les interprétations de sa personnalité diffèrent. Selon certaines sources historiques, elle aurait accompagné l'évangéliste Saint-Jean dans la ville d'Éphèse, près de la ville moderne de Selcuk, en Turquie, où elle est morte et a été enterrée. D’autres traditions la décrivent comme évangélisatrice au nord du sud de la France, et la légende médiévale raconte qu’elle était la femme de John.
Interprétations modernes
Marie-Madeleine continue d'être un objet de fascination pour les dévots religieux et ceux des médias laïques. Dans l’adaptation cinématographique du roman de Nikos Kazantzakis, Martin Scorsese La dernière tentation du Christdans la comédie musicale d’Andrew Lloyd Webber Jesus Christ Superstaret Mel Gibson’s La passion du christ, Marie est décrite comme le pécheur repentant. Cependant, le roman populaire de Dan Brown Le "Da Vinci Code dépeint Marie de la manière dont elle est représentée dans les évangiles gnostiques.
L'histoire de Mary était de retour sous les projecteurs lors de l'adaptation en direct de NBC Jesus Christ Superstar le dimanche de Pâques 2018, Sara Bareilles occupant le rôle. Vers cette époque,Marie Madeleine dans les cinémas, avec Rooney Mara comme jeune version du personnage principal qui cherche à échapper à un mariage arrangé et Joaquin Phoenix comme Jésus-Christ.