Elisabeth Vigée Le Brun - Peintre

Auteur: John Stephens
Date De Création: 27 Janvier 2021
Date De Mise À Jour: 19 Peut 2024
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Elisabeth Vigée Le Brun - Peintre - La Biographie
Elisabeth Vigée Le Brun - Peintre - La Biographie

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L'artiste Elisabeth Louise Vigée Le Brun était l'un des portraitistes les plus connus et les plus en vogue du XVIIIe siècle en France; parmi ses clients, la reine Marie-Antoinette.

Synopsis

L'artiste française Elisabeth Louise Vigée Le Brun est née à Paris le 16 avril 1755. Elle a rapidement connu le succès en tant qu'artiste. sa capacité à dépeindre ses sujets dans un style flatteur et élégant en a fait l'une des portraitistes les plus populaires de France. Sa clientèle comprenait l'aristocratie et la royauté, y compris Marie Antoinette, dont elle a peint le portrait 30 fois. Après la Révolution française, Vigée Le Brun a travaillé à l'étranger pendant 12 ans. Elle est revenue à Paris pour sa vie future et a continué à bénéficier d'un degré de célébrité et de succès très rare pour une artiste féminine. Elle est décédée le 30 mars 1842.


Petite enfance et formation artistique

Elisabeth Louise Vigée Le Brun est née à Paris le 16 avril 1755, de Louis et Jeanne (née Maissin) Vigée. Son père était une artiste à succès qui l'a encouragée à s'intéresser à l'art. Elle a suivi les cours de Gabriel Briard et a été encouragée par les artistes renommés Joseph Vernet, Hubert Robert et Jean-Baptiste Greuze.

Quand elle était encore adolescente, Vigée Le Brun avait déjà commencé à attirer des clients fortunés qui voulaient faire peindre leurs portraits. En 1774, elle fut acceptée dans la guilde des peintres de l'Académie de Saint-Luc, ce qui augmenta sa visibilité professionnelle. En 1776, elle épouse Jean-Baptiste Le Brun, artiste et marchand d'art avec lequel elle aura une fille, Jeanne-Julie-Louise.

Carrière et succès à Paris

Vigée Le Brun est rapidement devenue une portraitiste populaire parmi l'aristocratie française, qui a apprécié son style artistique. À l'aide de pinceaux et de couleurs fraîches et vives, elle a toujours représenté ses modèles d'une manière flatteuse, posant avec grâce et vêtus de leurs vêtements les plus élégants.


En 1779, Vigée Le Brun se rendit à la résidence royale de Versailles pour réaliser son premier portrait de Marie-Antoinette. Elle est devenue la portraitiste préférée de la reine et l'a peinte 30 fois au cours de la décennie suivante. pour un portrait, daté de 1787, Marie Antoinette a posé avec ses trois enfants. La reine s'intéresse à la carrière de Vigée Le Brun et facilite son admission en 1783 à l'Académie royale de peinture et de sculpture, l'association professionnelle d'artistes la plus prestigieuse de France, qui n'accepte que très peu d'artistes femmes.

Au cours des années 1780, Vigée Le Brun crée des portraits de membres de la cour royale et de l'aristocratie françaises, notamment de la duchesse de Polignac et de madame du Barry. Elle a également peint plusieurs autoportraits informels et sensibles, dont l'un d'elle-même avec sa fille. Bien qu'elle soit surtout connue pour son travail dans le portrait, elle a également réalisé des scènes mythologiques et allégoriques occasionnelles, telles que "Peace Bringing Back Abundance" (1780) et "Bacchante" (1785).


Les voyages après la révolution

En 1789, ressentant l'avènement de la révolution qui renverserait la famille royale et l'aristocratie, Vigée Le Brun quitta la France avec sa fille. Elle a voyagé d'abord en Italie, puis en Autriche, en Tchécoslovaquie et en Allemagne, et a été chaleureusement accueillie par les minorités étrangères qui connaissaient sa réputation artistique et sociale. Elle a passé six ans en Russie, où elle a rencontré l'impératrice Catherine II. Elle a travaillé de manière constante tout au long de cette période, réalisant des portraits de la royauté et des aristocrates dans son style.

Vigée Le Brun rentre brièvement à Paris en 1802. La France ayant beaucoup changé depuis son départ, elle choisit de vivre et de travailler à Londres de 1803 à 1805, puis rentre définitivement à la maison en 1805.

La vie plus tard

La nationalité française de Vigée Le Brun avait été révoquée lorsqu'elle avait quitté le pays pendant la Révolution et son mari avait été contraint de divorcer pour désertion. À son retour définitif à Paris, certains de ses collègues artistes ont demandé à obtenir le renouvellement de sa citoyenneté et elle a retrouvé son mari sans statut officiel de mariage. Son mari est décédé en 1813 et sa fille en 1819.

Après son retour en France, Vigée Le Brun a passé une grande partie de son temps dans sa maison de campagne à Louveciennes, près de Paris. Ses dernières œuvres comprenaient des scènes mythologiques et de nombreux portraits d'individus notables, dont le prince de Galles (futur George IV d'Angleterre), la soeur de Napoléon Caroline Murat et la femme de lettres Germaine de Staël.

Vigée Le Brun a publié ses mémoires, intitulés Souvenirs, en trois volumes entre 1835 et 1837. Elle meurt à son domicile à Paris le 30 mars 1842.