Charles II d'Angleterre - Religion, accomplissements et mort

Auteur: Peter Berry
Date De Création: 16 Août 2021
Date De Mise À Jour: 12 Peut 2024
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Charles II d'Angleterre - Religion, accomplissements et mort - La Biographie
Charles II d'Angleterre - Religion, accomplissements et mort - La Biographie

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Charles II fut le monarque de l'Angleterre, de l'Écosse et de l'Irlande pendant la majeure partie de la seconde moitié du XVIIe siècle, marquant l'ère de la Restauration.

Synopsis

Charles II est né le 29 mai 1630 au St. James's Palace, à Londres, en Angleterre. Après l'exécution de son père, Charles a vécu en exil jusqu'à ce qu'il soit couronné roi d'Angleterre, d'Irlande et d'Écosse en 1661. Son règne marquant la période de la Restauration, Charles était connu pour son style de vie désinvolte et ses querelles avec le Parlement. Il s'est converti au catholicisme juste avant sa mort à Londres le 6 février 1685.


Jeunesse

Lorsque Charles II est né au palais Saint-Jacques de Londres, le 29 mai 1630, des signes de troubles politiques étaient à l’horizon en Angleterre. Deux ans auparavant, son père, le roi Charles Ier, avait accepté à contrecoeur l’adoption de la pétition de droite, qui limitait l’autorité du roi.

En 1642, une guerre civile éclata entre le Parlement et Charles Ier pour avoir revendiqué le droit divin de gouverner. À la fin de la décennie, le Parlement, dirigé par le puritain Oliver Cromwell, était victorieux. Le jeune Charles II s'est enfui en France et Charles Ier a été exécuté en 1649.

Pendant les onze années d'Interregnum, il a été interdit à Charles d'être couronné roi. Des partisans d'Écosse lui offrent le trône s'il soutient la règle du pays. Inexpérimenté et non éprouvé au combat, Charles mena une force en Angleterre mais fut rapidement vaincu à la bataille de Worcester en 1651. Charles s'enfuit sur le continent et passa près de 10 ans en exil, obligé de passer d'un pays à l'autre à cause de la portée de Cromwell. .


La Restauration

Le gouvernement de la république anglaise s’est effondré après la mort de Cromwell en 1658 et Charles a été réintégré sur le trône en 1661. Dans son accord de restauration avec le Parlement, il a été doté d’une armée permanente et autorisé à purger les fonctionnaires responsables de l’exécution de son père. En échange, Charles II a accepté d'honorer la pétition de droit et d'accepter un revenu limité.

À ce stade, Charles était cynique et complaisant, moins habile à gouverner qu'à survivre. Comme son père, il croyait posséder le droit divin de gouverner, mais contrairement à Charles Ier, il n’en avait pas fait sa priorité. La Royal Court était réputée pour son vin, ses femmes et sa chanson, et Charles fut surnommé le «joyeux monarque» pour son indulgence dans les plaisirs hédonistes.


Des années plus tard

En 1670, Charles signe un traité avec le roi de France Louis XIV dans lequel il accepte de se convertir au catholicisme et de soutenir la guerre de la France contre les Hollandais en échange de subventions. L'assistance française lui a permis de prendre un peu plus de temps dans ses relations avec le Parlement.

L’épouse de Charles, la reine Catherine, n’a pas réussi à produire un héritier masculin et, en 1677, beaucoup craignaient que son frère catholique, le duc d’York, James, ne prenne le trône. Pour apaiser le public, Charles fit en sorte que sa nièce, Mary, épouse le protestant Guillaume d’Orange.

Un an plus tard, le «complot popish» d'assassinat du roi a émergé. Une enquête plus approfondie révéla qu’aucun complot n’existait, mais l’hystérie anticatholique au Parlement avait conduit à de fausses accusations contre le conseiller principal de Charles, Lord Danby. Fatigué du conflit, Charles dissout le Parlement en 1679 et règne seul pendant les années qui lui restent.

Sur son lit de mort, Charles finit par tenir sa promesse de se convertir au catholicisme, provoquant la colère de plusieurs de ses sujets. Il est décédé au Whitehall Palace de Londres le 6 février 1685.